jeudi 28 août 2014

Des 10 casses... (3)


Magnifayqueu vue plongeante.


Pour Bertrand Antigny


Pour mes parents.


Pour Franck Leblond.


Pour Éric Dérian


Pour Philippe Lacoeuille.


Pour Marie-Jeanne Steff


Réflexions sur les dédicaces.

Je pense que les dédicaces sur les salons devraient être payante...
Bon, j'enfonce une porte ouverte, mais à un moment... il faut que quelqu'un prenne
conscience que tout ça, c'est du travail et que tout travail demande rémunération.

Mais qui va payer, le lecteur ou l'éditeur ?!
Ce ne sera pas facile de changer l'état d'esprit et la perception qu'on a de
l'auteur, si la dédicace devient payante.
L'auteur devra se positionner, sans attendre que l'éditeur accepte de
le défrayer d'une journée travaillée.

On est arrivé à un tel stade de paupérisation des auteurs, qu'on n'est plus dans
un relation saine, ni avec les organisateurs de salon, ni avec l'éditeur, ni avec le lecteur....
que je mets à part... De toute manière il ne comprendra pas.
Il n'a jamais payé une dédicace et n'est pas toujours en mesure de comprendre l'implication
des auteurs dans un acte, qu'il a toujours considéré comme un cadeau
 ou comme de l'auto-promotion.

Donc exit, le lecteur... L'éditeur, of course... Les petites structures, qui ont souvent
le même fonctionnement que les grandes, sans la même trésorerie seront sans
doute pénalisées... Mais je pense que tout le monde doit commencer à
l'envisager et ne pas considérer le talent de l'auteur et sa disponibilité comme
une chose gratuite, acquise et altruiste.

Les salons sont dans mon collimateur, surtout les gros comme Angoulême, Saint-Malo,
et consort qui font payer une entrée souvent chère.
En fait tout le monde paye. L'éditeur pour avoir un stand, le lecteur, pour
avoir droit aux dédicaces "gratuites"... Bien sûr, les frais d'organisation, bien sûr, les
prises en charge des auteurs invités... etc.

Mais alors on fait quoi... on reste en l'état ? C'est la solution la plus simple
pour tout les acteurs du livre sauf l'auteur, de moins en moins pris au sérieux.

Dans un monde idéal, tout les acteurs du livre, la Bande dessinée en particulier,
devraient réfléchir à ce sujet. Or il n'en est rien, et les choses continuent
au détriment des auteurs.

Auteurs, parlez-en autour de vous, faite réfléchir. Manifestez votre
mécontentement autour de ce sujet des dédicaces gratuites.
Le sujet ne doit pas être tabou.


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